Le directeur des bourses, Lassana Konaté a réaffirmé, jeudi 26 décembre 2013 à Dakar, qu' aucun étudiant sénégalais ne peut plus prétendre à une bourse, au-delà l'âge de 30 ans, sauf dérogation exceptionnelle pour le doctorat.
‘’Le paiement de la bourse se fait désormais sur présentation du certificat d’inscription dûment établi par l’établissement habilité. A partir de cela, l’étudiant peut percevoir sa bourse s’il n’a pas atteint les 30 ans. Dépassé cet âge, il ne peut prétendre à une bourse pour aucun cycle, sauf dérogation exceptionnelle pour le cycle de doctorat’’, a-t-il dit lors d’un point de presse.
Le 6 novembre dernier, le gouvernement a publié un arrêté fixant les critères de renouvellement des allocations de bourses nationales.
‘’A compter de la rentrée académique (2013-2014), un seul redoublement est autorisé dans un cycle, un redoublement en master 2 entraîne la perte de la bourse. La revalorisation de la bourse ainsi que l’attribution d’une bourse à la suite de la réussite aux examens sont accordées sur la base d’un nombre de bourses entières (36 000 F CFA) ou demi-bourses (18 000 F CFA) qui est fixé’’, a expliqué Lansane Konaté.
Selon lui, l'objectif de cet arrêté est de permettre à ce que la bourse soit un moyen d'accompagnement des études pour l'étudiant. ''Il faut que la bourse revienne à son objectif d'origine'', a-t-il martelé.
Interpellé sur les critères d’attribution de la bourse, Lansane Konaté a indiqué que ‘’pour les nouveaux bacheliers, les bourses ont toujours été accordées sur la base des résultats au Baccalauréat et les critères sociaux. A ce niveau rien a changé.’’
‘’Pour les anciens étudiants qui n’ont pas encore de bourse, en cas de succès, ils peuvent formuler et obtenir une bourse. De même, un étudiant en situation de réussite peut demander la valorisation de sa bourse’’, a-t-il ajouté.
M. Konaté a également que rappelé l’enveloppe financière allouée aux bourses nationales est passée de 28 milliards en 2011 à 39 milliards en 2013. ‘’Toutefois, nous veillons à ce qu’il y ait plus de transparence et d’équité dans l’octroi des allocations d’études’’, a-t-il assuré.
Source : APS