Les détenteurs du téléphone portable traînent encore les pieds pour se faire identifier. Le taux d'identification des abonnés du mobile dont le processus a été lancé depuis le 30 novembre 2006 est de 13 % au mois juin 2007, alors que 100 % des abonnés devraient être identifiés au plus tard le 31 octobre 2007. Ce qui fait un gap de 87 % à rattraper d'ici cette échéance. Et la faiblesse du taux d'identification concerne aussi bien les abonnés de la Société nationale des télécommunications du Sénégal (Sonatel) que ceux de Sentel. La réticence des clients de ces deux opérateurs de téléphonie mobile est forte.
Le directeur technique de l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp), impute cette réticence à une certaine incompréhension : 'Il y a des rumeurs qui font état d'une écoute téléphonique. Mais en réalité, il n'en est rien. Nous n'avons pas ce pouvoir. Depuis que je suis dans ce secteur, il y a plus de vingt ans, je n'ai jamais vu quelqu'un faire des écoutes téléphoniques', a-t-il expliqué hier aux journalistes lors d'une rencontre organisée à cet effet.
Source : Walf Fadjri