Une des promesses formulées par le Chef de l’Etat devant les investisseurs privés français, c’est de travailler d’arrache-pied pour une dématérialisation des procédures administratives au Sénégal.
Macky a mis le doigt sur une des tares de notre système, en l’occurrence la lourdeur administrative qui fait que, parfois, certains opérateurs économiques sont obligés de s’en référer à lui pour décanter des situations de blocage du fait de personnes qui rechignent à apposer la signature salvatrice.
Il s’agit donc d’accéder plus facilement aux autorisations nécessaires.
Bien sûr, ces soucis ont été largement pris en compte depuis quelques années, avec notamment l’allégement de quelques procédures, la facilitation à créer plus facilement certaines entreprises par des Sénégalais ou étrangers qui en expriment le souhait.
Mais, c’est encore largement insuffisant. La lourdeur administrative est encore une réalité chez nous, avec des méthodes archaïques qui, dans plusieurs cas, ne militent pas en faveur d’investissements massifs des privés, seuls gages de création d’emplois.
Pourtant, depuis longtemps, l’administration de développement a été conceptualisée dans notre pays sans véritablement lui impliquer un contenu réel.
Notre pays a perdu, ce faisant, son attraction dans le temps au profit de nouveaux pays émergents ou en voie de l’être qui ont su adapter leurs administrations aux réalités du marché de l’investissement.
Source : Rewmi.com