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Les délestages occasionnent 5 % de pertes pour les entreprises

La fréquence des coupures d'électricité fait perdre aux entreprises africaines 5 % de leurs ventes, équivalant à 2 % du PIB de certains pays, a révélé une étude conjointe de la Banque mondiale et de l'Agence française de développement (AFD).

L'étude portant sur le ''Diagnostic des infrastructures nationales en Afrique'' évalue à 20 % le pourcentage de perte pour les entreprises du secteur informel qui ne peuvent se permettre un générateur de secours.

''Sur l'ensemble du continent africain, a relevé le document, le coût des coupures de courant pour l'économie peut facilement atteindre 1 à 2 % du PIB''.

Le rapport rendu public vendredi fait état de pénuries d'énergie et de coupures fréquentes de courant dans une trentaine de pays du continent dues notamment à leur incapacité à disposer d'une nouvelle capacité pour s'adapter à la demande issue de la croissance économique.

Il s'y ajoute la sécheresse qui réduit la production d'hydroélectricité, la hausses des prix pétroliers pesant sur les importations de diesel de beaucoup de pays d'Afrique de l'ouest, et la destruction de l'infrastructure énergétique suite à des conflits dans les Etats fragiles.

Une réaction fréquente à cette situation, relève l'étude, consiste à passer des contrats à court terme de fournitures qui représentent une part importante de la capacité nationale installée de certains pays.

Cette électricité de secours est onéreuse et, pour certains pays, la note peut grimper jusqu'à 4 % du PIB, tandis que sa facture absorbe une part importante des ressources budgétaires, réduisant ainsi les moyens financiers disponibles pour des solutions à plus long terme.

Source : APS