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Le Pib du Sénégal a augmenté de 4 % en 2010

Le produit intérieur brut (Pib) du Sénégal a augmenté de 4,0 % en 2010 grâce à l'amélioration des exportations, des investissements directs étrangers (Ide) et des transferts de fonds par les Sénégalais de l'extérieur, estime la Banque mondiale dans une étude publiée jeudi.

« Le Sénégal doit le redressement de son économie à la reprise mondiale et la hausse de 4,0 % de son Pib en 2010, à l'accroissement des exportations, des investissements directs étrangers et des transferts de fonds des travailleurs migrants », indique la Banque mondiale dans ses « Perspectives de l'économie mondiale 2011 ». Cette hausse du Pib résulte aussi du fait que « l'Etat a consacré davantage de ressources au financement de plusieurs grands projets d'infrastructure, notamment un nouvel aéroport ». En plus, « la production agricole a bénéficié de conditions climatiques favorables ». « Les coupures d'électricité continuent cependant de faire obstacle à l'expansion de l'économie, même si des efforts sont en cours pour accroître la capacité de production électrique », observe la Banque mondiale. « Si l'on compare les deux années, on voit que certaines difficultés auxquelles l'économie était confrontée en 2009, n'existaient plus en 2010. […]

Les exportations épargnées par la crise

En 2010, les exportations du Sénégal n'ont pas été touchées par le ralentissement né de la crise économique et financière », a expliqué un économiste chargé du Sénégal au sein de la Banque mondiale. « La baisse du nombre de touristes entrés au Sénégal en 2009 avait affecté l'économie sénégalaise. On a vu, en 2010, que l'économie mondiale, dans sa globalité, a repris. Les exportations du Sénégal en 2009, comparées à celles de 2010, ont progressé », a t-il ajouté  en marge d'une vidéoconférence de la Banque mondiale. « N'empêche, a-t-il relevé, le Sénégal n'a pas pu complètement bénéficier du redressement de l'amélioration de l'économie mondiale et de l'amélioration de ses finances publiques. »

« En 2009, il y a eu les arriérés de paiement aux entreprises. En 2010, ce problème était presque entièrement derrière nous », a-t-il encore expliqué. L'augmentation de la demande extérieure, de la demande intérieure et de la commande publique en 2010 ont tiré cette hausse du Pib,. Il a relevé que « les envois monétaires des Sénégalais de l'extérieur ont progressé moins qu'on ne s'y attendait ». « Cette hausse du Pib aurait été plus forte si l'on n'avait pas la crise énergétique. La demande était là, mais l'offre (d'électricité) n'a pas pu suivre sa proportion », a-t-il souligné, rappelant que « l'un des risques pour les prévisions de 2011, c'est le déficit énergétique ». Le Pib du Bénin a augmenté de 2,8 % en 2010, celui du Cameroun de 3,0 % et celui du Gabon de 5 %. Le PIB du Mali a crû de 4,3 %. Les pays en développement devraient afficher des taux de croissance de 7 % en 2010, 6 en 2011 et 6,1 en 2012, selon des estimations de la Banque mondiale, qui préconise des « mesures gouvernementales » pour renforcer la reprise économique.

Source : le soleil