En effet selon lui, « 'l'inadaptation des paramètres techniques, la mal-gouvernance et l'absence de coordination participent à freiner l'efficacité et l'efficience de ces institutions décentralisées, plaçant ainsi les institutions de prévoyance maladie (Ipm) au rang de parent pauvre des institutions de prévoyance sociale »'
Une tendance qui mérite cependant d'être inversée car pour le ministre « La maladie constitue l'un des principaux facteurs aggravant la pauvreté des familles et empêche même certains groupes vulnérables d'avoir accès aux soins nécessaires faute de revenus suffisants ».
Pour le ministre du Travail et des Organisations professionnelles, « Cet atelier revêt un caractère important dans la mesure où il permet d'aller vers une réforme juridique de l'assurance maladie obligatoire des travailleurs salariés ». Mais il y a un préalable, celui de l'implication des différents acteurs.
« Ces derniers réactualisent les paramètres techniques, ainsi que les règles de fonctionnement des Ipm en permettant des changements substantiels qui ne sauraient être adoptés sans l'avis des principaux acteurs du monde du travail ». Rappelant que la Convention n° 102 de 1952 de l'Oit édicte 9 branches de sécurité sociale que les Etats membres doivent tenter de couvrir avec un minimum obligatoire de trois branches. Pour la branche maladie, le Sénégal, à travers l'article 8 de la constitution confère à chaque citoyen le droit à la santé. En milieu du travail, la prise en compte de ce droit a commencé avec les mutuelles, les caisses d'entraide, les assurances privées et les services sociaux d'entreprise.
Source : Sud Quotidien