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Entreposage des marchandises au Sénégal : le Burkina Faso gagne un espace de 670 m2 au port de Dakar

Il s'agit d'un projet d'accord entre les deux pays relatif à la mise à disposition d'espaces pour l'entreposage de marchandises burkinabés au port de Dakar et un projet de cahier des charges portant autorisation d'une parcelle du domaine portuaire pour la construction et l'exploitation d'entrepôts. «

Pour le Burkina, ces deux accords sont très importants et s'inscrivent dans le cadre de la diversité de leurs corridors. Les échanges entre les deux pays sont en hausse : en 2001 ils étaient à 3,3 milliards, en 2003 à 17,1 milliards et donc  il était nécessaire que le Burkina puisse avoir un espace dans la zone portuaire ce qui lui permettrait d'accroître davantage son activité et pouvoir avoir une voie vers le Sénégal.

Selon la partie sénégalaise, il a été mis en place, dès après les indépendances, entre le Sénégal et le Mali un cadre de coopération dans le domaine des transports qui a été un exemple en matière de solidarité entre pays côtiers et pays sans façade maritime. C'est dans ce contexte que le Burkina Faso qui jusqu'à maintenant faisait transiter ses marchandises dans d'autres ports de la sous-région, a introduit, en août 2006, une demande de facilités dans le port de Dakar au service de ses échanges extérieurs.

L'économie sénégalaise en général, le port de Dakar en particulier, tiennent là une formidable opportunité de s'ouvrir à l'espace sous régional, en faisant des avantages comparatifs certains dans une compétition déjà rude au sein de l'Uemoa. C'est ainsi, qu'il a été adopté une démarche de négociation directe entre techniciens sénégalais et burkinabé pour l'adoption de texte sur le modèle malien. C'est au cours d'une rencontre finale en janvier 2007 au Burkina Faso, que les experts sénégalais en matière portuaire et douanière ont adopté ces projets.

Source : Le Matin