''Nous voulons que des mesures d'accompagnement soient prises telles que le renouvellement du parc, la mise sur pied du bureau du fret, la formation des acteurs du transport et la réduction du prix du carburant, avant l'application du règlement 14 de l'UEMOA portant sur la charge à l'essieu'', a dit le président de l'USTR.
Selon lui, des pays comme le Mali, le Niger et la Côte d'Ivoire ''ont mis sur pied la charge à l'essieu mais en appliquant d'abord toutes les mesures d'accompagnement nécessaires''.
L'Etat du Sénégal avait pris la décision d'appliquer, à partir du premier juillet dernier, le règlement 14 de l'UEMOA sur le contrôle à l'essieu.
A cet effet, l'Etat compte appliquer les amendes prévues par le règlement. Ces mesures s'appliquent par tonnage, ''pour les poids lourds qui circulent sur le réseau routier national. Une amende 20 000 F CFA est appliquée sur la tonne par surcharge, 60 000 F CFA pour ceux qui font le transit inter-Etats.
L'application de ces amendes est stricte pour chaque véhicule qui sortira du territoire sénégalais. A défaut, il payera 200 000 F CFA la tonne.
Parlant du deuxième poids de la rencontre après celui de la charge à l'essieu, le président de l'USTR a demandé à l'Etat du Sénégal d'associer, à l'avenir, les transporteurs dans les prises de décision et aux discussions.
L'Union sénégalaise des transporteurs routiers (USTR) a formulé sa volonté d'appliquer les charges à l'essieu préconisées par l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à condition que l'Etat veille au respect des mesures d'accompagnement telles que le changement du parc automobile, la création du Bureau de gestion du fret terrestre (BGFT) et de la réduction du prix du carburant.