70 millions de dollars soit environ 35 milliards de FCFA d'IDE
(investissements directs étrangers) seraient entrés au Sénégal en 2004.
Le montant des stocks d'IDE au Sénégal, quant à lui, est estimé à 1065
millions de dollars en 2004 par la CNUCED.
Les principaux pays investisseurs sont la France, les Etats-Unis,
l'Italie, l'Espagne, le Portugal et l'Inde. Ce sont les privatisations
qui ont été les vecteurs des investissements directs étrangers les plus
importants.
Le cadre est favorable avec un code des
investissements remanié, incluant de nouveaux secteurs éligibles et une
loi sur les BOT entrée en vigueur en février 2004. Seules les activités
de mareyage, de transport ou de boulangerie sont réservées aux
nationaux. La sécurité d'investissement est "plutôt bonne".
Parmi les obstacles à l'implantation, on note l'absence d'un dispositif
d'autorisation préalable des IDE, un déficit d'infrastructures et le
coût des facteurs de production.
Les obstacles
post-implantation seraient principalement la concurrence déloyale des
opérateurs du secteur informel, l'insécurité judiciaire (le droit "trop
souvent appliqué de manière imprévisible"), des contrôles fiscaux ou
économiques abusifs et l'inexistence de vraie politique de lutte contre
la contrefaçon.
Source : La dernière note de la mission
économique française et le « Rapport 2005 sur l'investissement dans le
monde » publié par la CNUCED, documents cités dans Sud Quotidien